debut de la fin...

Bon, le mois de septembre se passe plutot bien si ce n’est que de ne plus faire l’amour a S me pése un peu…elle n’est pas non plus très présente auprés de moi…je mets cette distance au compte des hormones, une fois de plus…ce n’est tout de même pas comme au mois d’aout…c’est etrange comme relation mais je m’y fais…je suis heureux d’avoir assisté a la premiére echographie, j’ai vu bébé dans le ventre de S…petit ëtre qui remue, qui vit…mélange de nous deux…je suis très fier de ça…a ce moment, oui, je me dis que cet enfant est bien de moi… je la regarde, ele est heureuse, elle est touchée, ce bébé que nous desirions tant, source de conflits est là…c’est le ciment de notre couple.. ;c’est sur, on va être heureux, on va fonder une famille, j’ai des idées de mariage, je lui ai déjà dit, cela l’a faite sourire…

Je ne pourrai pas assister au prochain rendez vous chez le gynécologue, mes horaires de travail ne me le permettent pas, déjà que je suis dans le colimateur de mon équipe suite au fait que j’ai été longtemps a l’ouest suite aux incidents du mois d’aout, je ne peux me permettre de jouer au con a changer mes horaires comme pour ce premier rendez vous. Ca agace un peu s qui me dit que E, un autre collègue, assiste, lui, a toutes les echographies…il peut se le permettre vu qu’il a calqué ses horaires sur ceux de F, sa compagne qui, elle aussi travaille dans notre boite…je tente de le dire, elle ne veut, comme d’habitude, rien entendre…j’ai envie de lui balancer que si je me mefie de mes collègues qui commencent a trouver que ma vie privée empiète sur mon boulot, c’est de sa faute…je suis tellement a l’ouest que, l’autre jour, j’ai perdu un billet de 50 euros sur la terrasse de la maison, je ne l’ai pas retrouvé…c’est dailleurs ce jour là que S m’a parlé du fait que je pourrai lui rembourser ses frais d’avocat du mois d’aout (oui, elle avait été consulter un avocat)…sur le coup, je l’ai regardé en rigolant, croyant a une blague…elle a fait comme si c’était une blague mais, dans ses yeux, j’ai vu que ce n’en était pas une…ça m’a fait drole…je n’ai pas cédé, on n’en a plus reparlé …faut être gonflé quand même : foutre une merde noire dans notre couple, me dire que l’enfant n’est pas de moi, me faire comprendre qu’elle ne voulait plus de moi et me demander, après avoir admis, a demi mots, qu’elle avait merdé (c’est le terme qu’elle a employé)  de lui rembourser les frais d’avocats…je n’ai pas réagi tellement c’était gros…j’aurai du…

Bébé ne va pas bien…

Je suis en réunion, ce jour là, llorsque mon portable se met a sonner, je l’éteinds discretement…S est chez le gynéco. Je sors et écoute son message…S est en pleurs, le liquide amniotique a une couleur qui ne plait pas au gynéco qui, au vu de l’age de S, préconise une amniosynthése…il y a un fort soupçon de malformation, voire de trisomie…ouch, dur a avaler, je suis anéanti…malgré tout, je rappelle S qui pleure au bout du fil…je tente de relativiser, de la rassurer…il y a soupçons…ce n’est pas une certitude…certes, le prélevement pour effectuer l’amniosynthése n’est pas un geste médical anodin, il y a un risque , même s’il est desormais minime, pour le bébé…S se calme un peu, elle me dit qu’elle n’envisage pas de garder un enfant handicapé, je suis daccord avec elle, nous sommes bien placés pour savoir quelle souffrance peut apporter a une famille le fait d’avoir un enfant ‘pas comme les autres’. On voit, au quotidien, leur vie, la dou leur des familles…très peu pour nous…je raccroche et renvoi aussitôt a S un sms « quoi qu’il arrive, je serai toujours là »…ça fait peut être petite maison dans la prairrie ce que je mettais mais j’y croyais et cela aurait été comme ça…

On a rediscuté de ça lorsque je suis rentré le soir, S ne voulait, en aucun cas, garder un enfant handicapé …j’étais rassuré de sa décision car,, connaissant son grand desir d’enfant, je me suis demandé si elle n’aurait pas été jusqu'à garder un pinpin…

L’amniosynthese s’est bien passée, il fallait attendre trois semaines pour connaître le resultat…ce truc là, plus les resultats sont longs a venir, plus la nouvelle risque d’etre bonne…

C’est au bout d’une semaine que les choses ont, réellement, commencées a se dégrader

Et ça repart

Oui, ça fait une semaine que nous attendons les resultats, je sens S de plus en plus mal…je mets ça sur cette épée de damocles concernant la santé de bébé. Moi aussi jesuis très inquiet…en même temps, il y a des reflexions etranges du style, lors des courses « ça me coute plus cher que quand j’étais seule avec L la bouffe, si ça continue, on va faire compte a part… ». ça lui coutait moins cher mais elle bouffait de la merde…ça je me retiens de lui dire…je me retiens de dire aussi que les kinders bueno a chaque fois qu’on va en course avec L, ça commence a bien faire…les pochettes surprises ouvertes dans la voiture dont le jouet ne servira jamais aussi…je me retiens…

Le gamin fait dailleurs un peu la gueule quand il vient en courses avec moi car je n’achéte pas systématiquement les bonbons ou jouets qu’il désire…je fais comme pour mes gosses qui dailleurs doivent être considérés comme anormaux vu qu’ils ne reclament jamais…c’est moi qui décide de ce que j’achete, pas lui…

Il y avait ces coups de fils a minuit, des sms qu’elle recevait…au début, je n’y ai pas trop fait gaffe mais, au bout d’un moment, j’ai commencè a me poser des questions…jusqu'à cet après midi ou elle a oublié son portable sur mon bureau…je l’ai regardé, j’ai lutté pour ne pas ouvrir la messagerie….ha oui, j’ai lutté, ça ne me ressemble pas d’espionner les gens que j’aime, encore moins ceux que je n’aime pas…ça a été plus fort que moi…la conne, elle n’a pas mis de code de protection…beaucoups de messages annodins puis…

Ha putain…

Un message de G, son ex

« en effet, c’est un beau bébé, il n’est pas malheureux ou il est, je verrai a m’en occuper lorsque j’en aurait les moyens »

ho la vache !

j’étais comme hébété…vert de rage…

que cela voulait il dire ? de quel bébé parlait il ? de celui que S avait en elle ? il avait vu les photos des echos ?

j’ai hésité a exploser le portable de S, l’appeler en lui jettant une bordée d’insultes, me barre sans demander mon reste ?

je me suis un peu raisonné, je me suis dit qu’il ne parlait peut être pas de notre bébé…je suis parti recuperer mes enfants avec ce message en tête…j’ai décidé de ne rien dire et d’attendre…

j’ai tenu trois jours, en même temps, S était de plus en plus distante…j’ai alpagué M au boulot et je lui ai parlé de ce sms…M a eu un petit temps avant de réagir en me disant que c’était d’un enfant que G avait eu d’une precedente relation qu’il parlait…ouf…j’étais mieux…c’était bien moi qui avait fait ce bébé…

j’ai été rassuré pendant trois jours…S était de plus en plus bizarre…le doute est revenu…

on était le 31 octobre, j’avais accompagné L et un de ses copains faire la tournée d’halloween…on est rentrés vers 19 heures avec pleins de bonbons en poche, le gamin était content, moi aussi…on s’est dechaussés dans l’entrée, pour ne pas salir et on a bouffé, tranquilles, en regardant la tv…vers 21h30, S est rentrée, a sa tête, j’ai vu que ça n’allait pas…je lui ai demandé…d’un ton sec, elle a dit que nous avions dégueulassé l’entrée…en effet, il y avait quelques grains de sables derriére la porte…presque rien…ça m’a gonflé qu’elle nous parle comme a des sous merdes, déjà que la veille, on s’était fait jeter parce qu’on avait parlé pendant qu’elle regardait « les feux de l’amour »…elle passait dailleurs la majeure partie de ses après midi vautrée devant des conneries televisuelles, sans parler….

J’ai dit « tu vas nous parler meilleur… »

Ho fichtre ! une furie ! elle s’est mise a gueuler la dedans, disant qu’elle nous parlerait comme elle le voulait, qu’elle en avait marre d’être la bonniche…alors là, gonflée la mémère, je participais, moi aussi a l’entretien de la maison, collait le papier dans les chambres…alors j’ai gueulé aussi, lui expliquant qu’elle n’était pas obligée, non plus de nettoyer du sol au plafond, qu’elle étalait la vaisselle sale partout dans la cuisine…enfin, des sujets bien anodins…plus ça allait, plus elle gueulait…dans le couloir , L hurlait de terreur…ça n’a pas calmé S malgré le fait que je lui fasse comprendre que le gamin flippait…ça s’est arrêté…elle est montée calmer L…j’étais très faché par le comportement de S…je savais qu’elle ne se calmerait pas tout de suite…j’ai preféré aller dormir dans la chambre de mes enfants, afin d’eviter de raviver le conflit…

S m’a ignoré pendant trois jours, jusqu'à ce qu’un soir, M passe a la maison, par hasard et que S lui raconte ses malheurs…M a dedramatisé la situation en disant, c’est un peu vrai, que j’étais un mec et que le ménage, c’était pas forcément un truc de mec…le troisieme jour, alors que nous regardions la tv, S m’a passé la main dans les cheveux en souriant…l’incident était clos…enfin, une demi heure après, elle me balançais qu’elle ne comprenais pas pourquoi je ne donnais pas plus qu’elle au niveau des charges quotidiennes…ça m’a coupé la chique d’entendre ça…S se faisait exactement la même paye que moi, on avait convenu moitié moitié au début, je prenais en charge la totalité des coups des travaux (on avait fait venir un mec pour 265 euros afin qu’il tapisse une chambre), j’en avait, en tout pour 500 euros, en plus du loyer du mois d’aout, payé seul afin qu’elle puisse se retourner (600 euros),les meubles achetés au foyer, sans compter les 110 euros des examens de bébé, les consultations gynéco qui étaient remboursés sur son compte (je devais etre remboursé mais, bizarrement, d’après S, sa mutuelle trainait a payer…mon cul ! je m’en foutais, je trouvais normal de payer…)j’arrêtais pas de raquer pour les imprévus et elle me demandais de payer plus encore…evidemment, j’ai renaudé quelque peu…ça n’a pas plus a la demoiselle qui m’a parlé de ses dettes (S est en dossier de surrendettement), du fait qu’elle avait, encore, ses loyers de l’appartement a payer (la conne s’était imaginée qu’elle utiliserait la caution pour payer les trois derniers mois, du coup, elle est allée payer au tribunal)…j’étais soufflé, moi aussi j’avais des trucs a payer genre la pension alimentaire de mes enfants…je me suis fais traiter de radin…gonflée la fille, non ? bon, la facherie n’a pas durée…on est allé se coucher…

S a été a peu prés bien le lendemain, le surlendemain, elle était, de nouveau, très froide…