septembre 2006

Et ben, je me suis planté, je n’ai pas eu de courrier concernant ma paternité, ni d’avocats qui me cherchais des noises pendant les vacances…ce n’est pas ce que je prévoyais…

Tant mieux...elle a enfin compris…

Nous sommes le mardi 12 septembre, ce soir, je fais la nuit. Il est 17 heures 30 lorsque le telephone sonne, je decroche…S au bout du fil qui me dit qu’elle a un probléme avec une residente qui a perdu la clef de son appartement. Toujours très pros, je lui reponds que je prends le probleme en main…ça en reste là…

Le lendemain, le 13 septembre  coup de tel a 8h 10 très precisement…toujours S…cette fois, le timbre de sa voix est différent, je devine qu ‘elle ne va pas me parler de boulot. En effet, elle demande a discuter…elle me reparle de mon choix de ne pas vouloir entendre parler de cet enfant. Je lui rappelle qu’elle ne m’a pas laissé le choix, que je ne voulais plus avoir affaire a elle car j’avais trop souffert…a ma grande surprise, elle me dit qu’elle comprends…là, je me dis qu’elle cherche a m’embobiner, je me mefie de ce que je dis, en même temps, je decide de rester assez vague dans mes reponses, histoire de voir ce qu’elle veux…elle me dit que j’ai quelqu’un. Bigre, comment sait elle ? j’ai en effet quelqu’un depuis quelque temps mais, un secret defense, a coté, c’est de la roupie de sansonnet…vous comprendrez, plus tard pourquoi personne ne sait…je ne veux pas qu’elle sache, elle est capable de foutre sa merde…je lui reponds donc que cela est faux et lui replique que, de toutes façons, cela ne la regardait en rien surtout qu’elle aussi avait quelqu’un…là, elle me repond que non…

Foutaises…a moins que l’on m’ai dit des conneries…je vais vite decouvrir qu’il n’en n’est rien.. ;

On met fin a cette conversation plutot sereine dans l’ensemble…pour moi, j’ai été clair…même si j’ai perçu une tentative de relance de sa part…

J’ai reçu un courrier au foyer des le lendemain. Officiellement, je ne l’ai lu que le samedi. Il n’en est rien…

Cette lettre, j’ai cru tomber sur le cul lorsque je l’ai lue (voir document)…certes, elle n’est pas datée mais elle y a joint les photos de E ou il est noté qu’il a quatre mois…c’est carrement une declaration d’amour, ce courrier, une declaration que j’aurai aimé recevoir au début du mois de novembre 2005…elle n’y va pas avec le dos de la cuillere, la demoiselle…elle m’ecrit qu’elle a tenté de passer a ‘un autre’ mais que cela lui était impossible vu que je n’étais pas ‘un autre’ (lire ça m’a fait un bien incroyable ayant été rabaissé plus bas que terre un an auparavant). Il vous suffit de lire le document joint a ce chapitre pour comprendre…

Avouez que c’est completement dingue…faut être sacrement frappé pour faire ça, non ?

J’ai cru, un instant, a la sincérité de ses propos et me suis surpris a penser : « bien fait pour ta gueule, a toi d’en chier maintenant, j’avais dit que cela arriverait ». ma compagne, a qui, evidemment, je raconte tout, a halluciné en lisant le courrier, je ne me suis pas gené, non plus, a le faire lire a A, la collègue presente lorsque j’ai decouvert la lettre…histoire de bien montrer que le con de l’histoire n’est pas forcément celui que l’on croit…

Il fallait que je donne une reponse a S, de ce courrier, que dis je ? plutot de ce cadeau…ben oui, ce courrier pourra servir, a l’avenir, a prouver l’instabilité de la demoiselle…

Je l’ai ecrit de façon a ce qu’il soit très ambigu, ecrivant, tout de même, que je ne desirait pas retourner avec elle. Je rajoute que, quand bien même j’aurai ce desir, il faudrait qu’elle prouve son amour. Je voulais l’amener a ce qu’elle se dévoile auprés de sa cour, que les gens se rendent comptent de quoi elle était capable…cela aurait été a ce que je demande a ce qu’elle fasse son mea culpa devant certains de nos collègues (qu’elle semble embobiner), son fils, ses supers amis baba cools, ma famille…oui, je lui aurait demandé ça…mais ne serait pas retourné avec elle pour autant…vous saisissez ?

Guerre totale, toutes les armes, tous les coups sont permis…je sais, c’est degueulasse…mais elle aurait merité cela…

S m’a appelé au boulot ce samedi soir là pour me demander, en gros, qu’elle était ma decision quand a ses demandes…merde, il fallait être clair, là…je lui ai dit qu’il ne fallait pas qu’elle espére un retour en arriére de ma part…elle s’est mise a pleurer, de gros sanglots…destabilisant au plus…elle a menacé, entre deux sanglots, de se foutre en l’air…je lui ai demandé d’arrêter son cirque…elle s’est calmée et je lui ai dit ce que je savais…très surprise de mes sources, M, elle lache ‘je sais pourquoi elle fait ça’. Tiens ? pourquoi dit elle ça ? (voir chapitre M) et raccroche en pleurant.

Un quart d’heure après, coup de fil de M qui me demande ce qu’il se passe avec S car elle vient de recevoir un sms « je te considere responsable de ma rupture avec C ». je balance tout, la lettre…M est verte même si elle savait que S desirait m’ecrire vu que celle ci lui était tombée dans les bras le jeudi precedent en disant qu’elle se rendait compte qu ‘elle avait fait une enorme connerie (tout arrive a point). M lui aurait dit que de m’ecrire n’était pas une bonne idée (je pense que M a compris que j’étais en capacité de faire enormément de dégats avec cette lettre…l’es pas conne, celle là, des fois…). Je jubile, j’en arrive exactement a ce que je voulais : un bon coup de pied dans la fourmiliére (un tas de merde serait le terme le plus approprié)