bouquet final

Publié le par christophe


 

 

Le mardi suivant, mes enfants étaient là, on devait être le 6 novembre, a partir de ce moment, ça a été tellement vite que je n’ai plus trop les dates exactes en tête…S est rentrée du boulot avec une drole de tête, elle était un peu en retard et j’avais commencé a m’inquieter…elle n’a pas dit un  mot et est allée s’asseoir a la table de la salle a manger, le regard dans le vide…j’ai frémis parce que j’avais déjà vu ce regard  au mois d’aout, juste avant qu’elle ne me dise qu’elle ne m’aimait plus…je n’ai rien dit, j’ai attendu que les enfants soient couchés…elle s’est couchée, je suis allé la rejoindre dans la chambre pour lui demander ce qui n’allait pas…elle ne me repondais pas, exactement comme cet été…excédé par son ignorance, j’ai dit « ça recommence, c’est ça ?

-t’as raison, ça recommence… » m’a t’elle répondu sechement…j’ai essayé de savoir pourquoi, j’ai un peu rebalancé sur son comportement de ces derniers temps…elle m’a regardé fixement, l’air haineux « attends toi a un retour de manivelle ! »

retour de manivelle de quoi ? alors là, je tombais des nues…j’ai essayé de savoir, en vain, le ton est monté. J’ai conclu, en la regardant droit dans les yeux « ecoutes, tu fais ce que tu veux mais moi, quoi qu’il arrive, je ne partirai pas d’ici !!!

-         c’est ça connard ! »

he ben, ça rigolait pas…je suis parti de la chambre, faché…je n’étais pas dans l’état de detresse du mois d’aout…je m’y attendais, je sentais le coup venir et, en même temps, je me disais qu’elle allait se calmer.

 

Elle s’est pas calmée…ha ça non…pas du tout…

Ignorance totale de ma personne…j’ai été accusé de tous les maux, je puais la sueur, la clope, je ne foutais rien, j’étais un radin, mon chien, qui se battait avec l’autre chien était dangeureux (voir chapitre ‘l’amie des bêtes’), j’avais, volontairement chié dans les chiottes du bas pour les boucher (elles se bouchaient réguliérement et on avait decidé de juste faire pipi dedans…elle n’a jamais voulu admettre que c’était L qui avait fait ça)…l’enfer au quotidien, elle avait, manifestement, l’intention de me pourrir l’existence…je tiendrai bon, je ne partirai pas…

 

Un mercredi, G a pasé l’après midi a la maison, elle m’avait prévenu la veille…je n’étais pas la, j’avais emmené les enfants chez mes parents…je suis donc arrivé a la maison ce mercredi, il était là, j’ai joué le jeu, lui ai offert un café…on a un peu discuté…malaise…S m’a dit qu’il était venu pour son fils, L, qu’il adorait (c’est bien la seule personne a ce que j’entends sur ce gosse)…soit, mais je ne peux m’empécher de penser qu’il y a anguille sous roche…S me remerciera quand même d’avoir bien acceuilli G…je n’ai rien a reprocher a ce mec, je ne vois pas pourquoi je l’aurai envoyé chier, c’est elle la responsable s’il y  a relation entre eux…

 

J’ai pris le parti, cette fois, de ne pas repondre a ses attaques et d’eviter, tout comme elle faisait, le dialogue…certes, on mangeait ensembles mais on echangeait pas un mot, vous imaginez l’ambiance…moi, je tenais le coup grace a V, une amie qui s’était recemment abonnée au net, je lui racontait via msn, pratiquement en direct, ce qu’il se passait…uhn soir, réalisant que cette fois, c’était rapé, je l’avais appelée, en larmes…V avait su me remonter le moral…

S m’a balancé, assez rapidement, qu’elle ne m’aimais plus…là, j’étais mal, très mal…c’était pire qu’au mois d’aout…

 

J’ai dit a S que ce n’était pas la peine de revenir ‘pigner’ par la suite, dans trois mois, quand elle réaliserai son erreur. Je ne ferai pas de sentiments et qu’elle subira les conséquences de tout ça…que ses enfants lui demanderaient des comptes, plus tard…que j’aurai beaucoup moins de mal qu’elle a me regarder dans un mirroir…je lui ai ecrit de nombreux courriers lui expliquant son erreur

 

Bizarrement, un soir, alors qu’elle disait ne plus m’aimer, elle m’a fait une scene en disant que j’étais retourné auprés de la mere de mes enfants…je lui ai repliqué, en rigolant, que je ne voyais pas pourquoi cela la genait puisqu’elle ne m avait dit, deux jours auparavant, qu’elle ne m’aimait plus…cette reflexion l’a mise hors d’elle…elle déjantait completement, là, c’était sur, j’avais affaire a une dingue…par contre, elle recevai toujours de nombreux coups de fil, des fois très tard le soir…

S s’est mise a me reprocher mon silence, mon ignorance envers elle…je lui ai repliqué que j’agissais exactement comme elle…ça lui a un peu rabattu son caquet….

Elle se plaignait de choses qu’elles me faisait subir depuis trois mois

 

J’ai, de nouveau, sollicité M  qui m’a conseillé de faire réagir S en lui faisant croire que j’avais quelqu’un d’autre…c’était nul comme truc mais j’étais prêt a tout…depuis plusieurs jours, je savais que S espionnait mon pc grace a un petit logiciel que j’avais installé…alors, vu qu’il était flagrant que je me faisait manipuler depuis un moment, j’ai décidé de passer a l’action…on allait rire…

 

J’ai inventé une addresse internet au nom d’une certaine sophie et je me suis fait une correspondance semi amoureuse avec la demoiselle fictive…j’ai tout laissé les messages de mon’amoureuse’ dans ma messagerie et j’ai attendu

 

 

Entretemps, il m’est arrivé un truc sympa…très sympa…enfin…bon…

 

 

 

Ha fi d’coco, trois jours après, je reçois un coup de fil au boulot… »allo, c’est Sophie… »

Evidement, je reconnais la voix de S, je rigole…je l’ai bien eue hi hi hi…ça l’a pas faite rire, l’autre, je me suis fait traiter de salaud, de pd (ha ? remarquez qu’une fois, elle m’a traité de raciste…je vais bien tout va bien…)…comme je rigole toujours, la belle est quelque peu desarçonnée…là, je peux expliquer le stratagéme en lui disant que c’est a quoi elle s’exposait a faire son cirque de la sorte…elle a raccroché en beuglant…pas facile d’admettre sa connerie, voire sa folie…

 

Le lendemain, en rentrant du boulot, S n’est pas a la maison, je trouve un mot sur la table, une lettre (je l’ai encore, je crois) ou elle me dit qu’elle ne veut pas etre une femme trompée…je ricane en lisant ça, evidemment…elle qui ne m’aime plus se considére trompée…va t’elle se rendre compte du ridicule de cette situation ?

 

Même pas, le midi elle me balance « ben tu vois, tu te plaignais de ne plus pouvoir coucher avec moi et bien ma libido est revenue et se matin je me suis masturbée… »

Alors là, je prends ça pour un truc du style « tu vois, t’a pas été sage alors t’aura pas de dessert »…avouez que ça fait penser a ça, non ?

J’en vois qui se disent « et tu lui a pas foutu sa baffe ? » non…c’était tellement puéril…ridicule…

 

Plus tard, j’ai appris que le matin même , elle était arrivée en larmes au boulot et s’était plainte a V que j’avais une maitresse…V était au courant qu’elle avait dit qu’elle ne m’aimait plus…pauvre petite S qui est trompée par son salaud de mec alors qu’elle est enceinte jusqu’aux yeux…p’tite mémère…prétez lui un mouchoir pour qu’elle essuie son rimel…c’est la qu’on se rend compte, tout de même, que la demoiselle est très forte et très malade…elle avait aussi annoncé, auparavant, a notre chef de service, qu’elle desirait me quitter.

 

Quelques jours après, on en était au même point, haine et injures fréquentes, des deux cotés, cette fois…entre ces joutes verbales, nous ne nous parlions plus, nous ne communiquions plus que par courrier ou messages laissés sur mon pc

 

Un midi, je lui balance le coup du sms trouvé…un temps desarmée, je vois dans ses yeux comme une subite détresse, puis elle se reprend et rigole…elle ne me donnera pas de réponses a part que je suis un mauvais coup au lit, que je pue…je lui renvoie quelques delicatesses du même style et là : « ben tu vois, je t’avais ecrit une lettre mais puisque c’est ça, tu l’auras pas »

Merde, je suis encore privé de dessert…c’est con, moi qui maigri a vue d’œil et gerbe du matin au soir…je reparle du sms…S me toise avec un sourire narquois du style « j’t’ai bien baisé » et sors pour aller bosser. Là, je lache « salope ! »…S entre comme une furie, m’empoigne par le col de ma chemise et me crie « personne ne me traite de salope »…alors, calmement, froidement, je repéte « t’es une salope… ». S me crache un mollard au visage, je lui en renvoie un…elle me bouscule, ma chemise craque, je tente de la maitriser, elle me regarde, pleine de defi… »vas y, mais vas y ! » elle veut me pousser a la violence, ce n’est pas l’envie qui me manque, je lui mettrai bien un taquet en travers sa gueule…non, je ne lui ferai pas ce plaisir, je suis sur qu’elle irait, aussitôt, porter plainte…elle comprend que je me maitrise, elle me lache, m’insulte, va remettre de l’ordre dans ses fringues…elle m’a explosé mes lunettes…elle bouscule mon pc au passage…et la, me montre une rougeur qu’elle a au dessus de la poitrine, du genre « t’as vu, j’ai des marques… »…la salope, elle va aller porter plainte…

 

Elle part, comme une furie…

 

Moi, ça y est, je ne l’aime plus…cette violence…ces mots blessants…cette haine…cette folie…

 

Ma chemise est dechirée…je vais trouver refuge chez V qui constate l’état de mes fringues…V n’en reviens pas, elle hallucine…je pleure comme un gamin, de gros sanglots…j’ai mal…

 

Je vais tout de même recuperer mes gamins et suis present le soir quand S entre plus tot que prevu, un arrêt maladie en main…je lui demande si ça va, un peu péteux (alors que je ne devrait pas l’etre) de l’incident du midi…S me jette un regard fou en brandissant ses bottes au niveau de mon visage, prete a frapper…je me recule…elle va se coucher, je mange seul avec les gosses qui sont surpris, je leur raconte que S est fatiguée…

 

C’est tout…c’est fini…il n’y a plus rien a faire…pour moi, la S que j’ai aimé n’est plus…il n’y a plus qu’a expédier les affaires courantes…ça va vite, très vite…je ne suis a la maison que par épisodes…

 

J’ai entretemps songé a faire interner S…mais je ne savais pas comment faire…le lendemain de la crise de violence, j’ai tenté de chercher de l’aide en interpellant ma chef de service, cherchant des renseignements sur la conduite a tenir (oui, S, si tu lis ces lignes, il faut que tu saches que tu es passée a deux doigts de l’hopital psy)…je lui ai raconté, sans rentrer dans les détails, ce qu’il se passait et lui ai fait part de mon inquiétude quand a l’état de santé psy de S…ma chef de service m’a dit que ‘eux’ (je pense qu’elle parlait d’elle et du directeur) se posaient aussi des questions sur l’état mental de S .he oui, après l’incident de la veille, elle a appelé le foyer pour dire qu’elle se mettait en arrêt maladie, ma chef de service, au courant depuis deux semaines que S ne m’aimait plus, avant moi donc, (quand je parle de manipulation…)et de l’intention qu’elle avait de me quitter, a tenté de lui faire entendre raison. S s’est fachée et a parlé de poser sa demission si ils n’étaient pas dacord qu’elle s’arrête…apparement, la colere a été telle que ma chef de service a compris que ça ne tournai pas rond…

Elle me demande si je pense pouvoir encore sauver quelque chose…je lui parle de mes doutes quand a ma reelle paternité…elle a l’air surprise…je lui dit que je ne me voit franchement pas retourner auprés de S…elle me comprend…enfin, je crois…

 

 

Le dimanche 4 decembre, je reviens, en debut d’après midi de chez mes parents avec mes enfants afin qu’ils puissent jouer avec L…pendant ce temps, S me file l’argent du loyer et me fais signer un papier comme quoi elle a bien payé…je signe le papier et lui dit que j’espére que cela va aller pour elle…là, S se fache tout rouge…je suis un peu surpris…elle me dit qu’elle va me faire casser la gueule et me redis que cet enfant n’est pas de moi, deux fois de suite…elle me dis qu’elle a vu que je regardais sur internet les sujets sur les méres irresponsables (ce qui est vrai, voir chapitre : conséquences probables). Elle veut exploser mon pc…elle hurle…de la haut, j’entends ma fille, terrorisée, qui pleure…S se met au bas de l’escalier et gueule « les enfants, vous voyez ? ça fait trois mois que c’est comme ça, que votre pere me fais chier… ». je lui demande d’arréter, S me rechoppe par le col et me bouscule jusque dans la cuisine…c’est une vraie furie…je ne replique pas, la laisse me malmener…elle se calme subitement…moi, j’appelle mes enfants et on se refugie dans leur chambre…je leur explique la situation et j’appelle leur mère afin de savoir si je peux les ramener plus tot…bien sur, C, au courant de la situation, accepte…je me retiens de pleurer mais au moment de mettre mes chaussures, je craque…encore une fois, je pleure devant mes gosses…putain, là, j’assure pas…je me calme sur la route et, là, je fais une promesse aux gosses :

 

« je vous promet que cela n’a   ura plus lieu. Vous n’aurez plus a faire avec S et L. elle vient de me redire que je n’étais pas le papa de ce bébé »

 

les enfants ne disent rien, je vois mon ‘grand’ qui me regarde du coin de l’œil, un peu emmerdé…je sais qu’il s’inquiéte pour moi, le p’tit bonhomme…j’aurai tant aimé qu’on soit heureux, tous ensembles…les larmes me montent, de nouveau…je me retiens…c’est dur, là…même si je n’avais plus d’amour pour elle, je trouve que c’est injuste…elle venait de me redire que cet enfant n’était pas de moi…même si j’avais très mal, ça m’arrangeait…au moins, je n’aurai pas a me justifier d’avoir ‘abandonné’ cet enfant et cela me permettrai, a moi aussi, de ne plus avoir de contact avec S…

je raméne les enfants et je retourne sur mon village pour aller squatter un café…j’appelle une amie pour lui expliquer la situation…bien sur, celle ci me dit de venir la rejoindre…elle constate que ma chemise est dechirée (merde, c’est la deuxieme ) et on discute, discute…je pleure…

je rentre a cinq heure du matin, il fait moins 8 degrés…mon chien est enfermé dehors…mon bureau et mon pc ne sont pllus dans l’entrée, je trouve tout en vrac dans la chambre des enfants, le pc par terre, le bureau demeonté…j’envoie un sms pour dire a mon amie que je suis bien rentré et lui decrit le tableau…je reste un bon moment a contempler le capharnaum dans la chambre…hébété…

 

Le 12 decembre, je reçois un coup de fil de la proprio de la maison qui m’annonce que S a posé, depuis une semaine, un preavis de départ…a savoir qu’il est illegal de poser un préavis sans prevenir le colocataire…surpris, pendant deux heures, je parle avec la dame, je lui raconte tout…elle m’avoue qu’elle se pose des questions sur l’état de santé mentale de S…je me sens moin seul, d’un coup…il faut savoir qu’elle avait deja eu vent des incidents d’aout, ayant, moi même, a l’époque, posé un preavis…elle me parle de manipulation…elle m’a bien remonté, cette dame…

Là, je réalise que les cartons que S a sortis ne sont pas pour sortir des affaires mais pour les ranger en vue d’un déménagement…

De jours en jours, l’amas de cartons est de plus en plus important…un jour, je demande a S quand elle s’en va,elle me reponds, sechement : « tu le sauras en temps et en heure »

Bon…

Je passe a la maison en pointillé…je ne suis pas la pour noel, je suis invité a faire le pere noel chez V…pas cool ce noel…je me suis resolu a me separer du chien que S m’avait offert vu qu’ils ne se supportent plus et se battent (mes deux chiens)…je l’ai donné a une amie, je sais qu’il ne sera pas malheureux…

Je vais le chercher le jour de Noel, S est toujours a la maison…j’essaie de parler a L, de savoir ce qu’il a eu a noel…le gamin ne me rèponds pas…je dis que j’emmene le chien (mon premier chien a trouvé refuge chez mes parents)…il y a une lettre de S sur le buffet…je la prends et, une fois dans ma voiture, je commence a la lire…elle m’ecrit que c’est noel et que je ne suis pas la, qu’elle doit partir…je ne fini pas le courrier, je le jette…

J’en ai assez de ces courriers qui rejettent toutes les fautes de ce fiasco sur mon dos…cette salope arrive a me faire culpabiliser…je sais que je ne suis pas blanc bleu dans cette histoire mais je sais,aussi, que j’ai tout fait pour arranger la situation, j’ai tout tenté, même fait des trucs limites (la fausse relation).

 

Le lendemain, je pars en sejour pour une semaine (he oui, j’aime ça). Je suis dans un meilleur etat qu’au mois d’aout…mes amis m’appelent regukierement, pour me remonter le moral…dire que S, un jour m’a dit « de toutes façons, t’as plus d’amis, ils en ont marre que tu reviennes sans cesse avec moi ». oui, elle m’a dit ça, méchamment…je pense qu’elle a cru qu’en effet, je n’avais plus d’amis et il est vrai, qu’a force, ceux ci en avaient ras le pompom de mes ruptures et rabibochages a repetition…je pense que cela l’arrangeait que je n’ai plus d’amis…

 

Tu t’es plantée, pauvre conne, mes amis sont toujours là et ils sont au courant, de A a Z de tes agissements

 

 

Je suis rentré du sejour, comme je m’en douttais, S avait quitté la maison…même si je m’étais préparé a ça, ça fait drole une maison vide…j’en ai pleuré, non par tristesse de la perte d’un amour mais plutot par la constatation d’un echec, d’un fiasco…S est allée jusqu’au bout de sa folie…elle est partie, d’elle même…grave erreur de sa part…

 

Il est clair que ce départ était préparé de longue date…j’ai rapidement su qu’elle avait trouvé un appartement dans le village, qu’elle avait fait appel a un organisme pour l’aider a avancer sa caution…cela ne se fait pas en un mois…je pense que, début decembre, S, savait ou elle allait, que les demarches pour l’organisme d’aide ont probablement débuttées dans la premiere quinzaine de novembre, au tout début de nos disputes…elle ne m’a, et cela depuis le debut des incidents, laissé aucune chance…je me suis battu contre des moulins a vents…de là a penser qu’elle a fait son cirque parce qu’elle savait qu’elle partait, il n’y a qu’un pas…premeditation ?

Qu’on ne me dise pas que je suis parano lorsque je parle de manipulation

Alors ?

Ça y est ? ça rentre ? vous saisissez ? peut être commencez vous a comprendre mes choix ?

 

Je constate que S a emmené les meubles que j’avais acheté au foyer…la maison est dans un etat plus que lamentable…il y a des flaques de pisse de chien dans l’entrée, des papiers par terre, de la vaisselle crade entassée dans l’evier de la cuisine…il me manque de la vaisselle…S s’est servie…c’est degueulasse…je parcours les pieces, je pleure…oui, je pleure…

 

J’envoie un sms a S pour lui dire que les meubles, c’est moi qui les ai payés, qu’il me manque de la vaisselle…

 

Elle m’appelle le lendemain, je crois, pour me dire qu’elle se doutait que j’allais renauder pour les meubles, que je suis materialiste…

 

Oui, desormais, je suis materialiste…plus de cadeaux…elle me propose de me racheter mes meubles…ce que j’accepte, après tout, bon debarras…il est convenu d’un rendez vous pour le loyer et les charges…

 

On se rencontre le lundi 2 janvier, au matin, au café de la place…j’essaie d’être le plus neutre possible, je lui offre son jus d’orange…elle me file l’argent (elle n’a plus de chequier en rapport a son surrendettement) et on sors pour aller chacun de son coté. Là elle m’interpelle par rapport a l’enfant. Je lui ai dit que’elle m’avait dit qu’il n’était pas de moi et que je ne voulais plus entendre parler de ça…elle repart avec ça…

 

Quelques jours après, elle m’interpelle sur mon lieu de travail en me disant que si je continuais a dire aux autres que l’enfant n’était pas de moi, elle ferait faire une recherche adn et qu’elle afficherait le resultat au boulot…

 

Je suis un peu surpris, persuadé de ma non paternité…c’est bizarre cet insistance…G ne veut pas assumer ?

 

Deux semaines après, S me bombarde de sms, je la sens venir…je joue le jeu et me montre très ambiguë dans mes reponses, tres flou quand a mes intentions envers elle, je m’arrange pour ne communiquer que par sms. Le poisson mord a l’hameçon, je reçois un message ou elle me dit qu’elle m’aime encore…je suis content…

 

 

Alors la, j’en voie qui se demandent a quoi je joue…

 

Publié dans littleyellowcup

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