la 'folie' s'installe
cela fait deux jours que nous savons que ,d'ici neuf mois, bébé sera là. S continue a être indifférente envers moi, le seul truc qui semble l'interresser, c'est cette journée que nous avons prévu de passer au bord de la mer.
nous partons de bonne heure pour rejoindre saint malo. ma douce S est rayonnante, tous sourires et gestes vde tendresse. je me dis que cela va être une bonne journée...aujourd'hui, j'en suis sur, elle m'aime...elle avait, sans doute, besoin de changer d'air...on est arrivé vers midi, on est allé manger au resto puis nous sommes allés a la plage. avec L, on s'est éclaté a crapahuter dans les rochers. le gamin est heureux, moi aussi. je lui apprends des trucs sur les crabes, lui fait voir le sel que laisse la mer quand l'eau s'évapore...on ramasse quelques crustacés...je me sens bien...je vais m'allonger a coté de S, rayonnante, belle, souriante. on parle d'avenir, on fait des projets. on s'aime, on est un couple normal qui discute...enfin, ça y est...je l'aime, je lui dit...elle m'aime, elle me le dit...je me sens fort prés d'elle...je vais la rendre heureuse...fini les galères...on parle du fait que sa libido est inexistante, on en parle sainement. je lui dit que je comprends mais que cela est dur pour moi...elle me propose de me masturber quand cela m'est insuportable...je trouve ça dégradant...je m'assombri, un peu...mais bon...on va se ballader avant de rentrer chez nous...
en se couchant, on s'est bouffé la gueule a propos des chaleurs de sa chienne...j'avais ey 'l'audace' de proposer de la mettre chez quelqu'un le temps des chaleurs, histoire de calmer les chiens...sacrilège !!!
le lendemain, S m'ignore de nouveau. a croire que la journée de la veille, je l'ai rêvée...ben non, j'ai pas rêvé, le gateau breton qu'elle m'a fait acheter hier est au frigo. ce gateau, elle l'a trouvé excellent hier...c'est moi et les chiens qui l'on mangé...elle n'en a jamais voulu...
le soir, je me fache, je demande une explication...elle ne me réponds pas, ne me regarde pas...j'en suis malade...que se passe t'il ?
je laisse passer deux jours...elle passe son temps devant la tv ou assise a la table du salon, le regard dans le vide...je monte dans la chambre de L, coller du papier peint...elle monte me voir...je lui demande, de nouveau, ce qui ne va pas. elle me réponds : "je crois que je ne t'aime plus..."
j'ai l'impression de me vider a l'intérieur, tout s'écroule, tout les projets...l'enfant...l'enfant !!!
j'ai le réflexe de lui dire: "mais l'enfant ? t'imagines ? tu réalises ? il faut arrêter! il faut avorter !"
elle me réponds :"oui, j'y pense, c'est mieux". j'essaie de la raisonner, elle descend...
comme un automate, je prends ma voiture, je roule, je réalise que j'hurle que j'appelle ma mére...je me reprends...je ne vois presque plus la route tellement je pleure...j'arrive a la ferme de mes parents qui ne sont pas là (en vacances...), je vais m'assoir derrière la maison pour pleurer, pleurer, pleurer...je n'ai plus de larmes au bout d'un moment, je réfléchis...je décide d'aller voir ses amis pour discuter, pour voir s'ils savent quelque chose et dans l'espoir qu'ils la raisonne...ils ne sont pas là. je rentre a la maison. sur la route, je croise S et son fils, en voiture. apparement, elle va chez ses amis...
a la maison, j'attends, hébété...S arrive avec L. le gamin monte dans sa chambre...
je reparle de l'avortement. elle me dit qu'elle n'est plus daccord, qu'elle veut garder l'enfant malgré que nous deux, ça soit fini. c'est là que je me suis dit qu'elle m'avait baisé la gueule, que cet enfant, elle l'avait toujours voulue seule...je lui ai demandé de faire un papier signé ou elle disait qu'elle faisait le choix d'elever cet enfant seule car, pour moi, c'était clair, j'avais servi a l'insémination. S est daccord, elle me dit qu'elle signera tout ce que je veux...elle repart avec son fils...je suis tout seul...je vais faire une connerie...je sors...je marche...je marche...
j'échoue chez une copine...je lui raconte tout...elle comprend, me dit que, peut être S s'est sentie dépasser par les évènements...elle m'écoute...on discute...je vrepars vers 23 heures, un peu remonté...je suis rentré...S et L ne sont pas rentrés...je n'ai pas dormi de la nuit...j'ai écrit une lettre a ce bébé, lui expliquant pourquoi son père ne serait pas prés de lui...j'ai mal...je chiale...je vais mourrir...
nous partons de bonne heure pour rejoindre saint malo. ma douce S est rayonnante, tous sourires et gestes vde tendresse. je me dis que cela va être une bonne journée...aujourd'hui, j'en suis sur, elle m'aime...elle avait, sans doute, besoin de changer d'air...on est arrivé vers midi, on est allé manger au resto puis nous sommes allés a la plage. avec L, on s'est éclaté a crapahuter dans les rochers. le gamin est heureux, moi aussi. je lui apprends des trucs sur les crabes, lui fait voir le sel que laisse la mer quand l'eau s'évapore...on ramasse quelques crustacés...je me sens bien...je vais m'allonger a coté de S, rayonnante, belle, souriante. on parle d'avenir, on fait des projets. on s'aime, on est un couple normal qui discute...enfin, ça y est...je l'aime, je lui dit...elle m'aime, elle me le dit...je me sens fort prés d'elle...je vais la rendre heureuse...fini les galères...on parle du fait que sa libido est inexistante, on en parle sainement. je lui dit que je comprends mais que cela est dur pour moi...elle me propose de me masturber quand cela m'est insuportable...je trouve ça dégradant...je m'assombri, un peu...mais bon...on va se ballader avant de rentrer chez nous...
en se couchant, on s'est bouffé la gueule a propos des chaleurs de sa chienne...j'avais ey 'l'audace' de proposer de la mettre chez quelqu'un le temps des chaleurs, histoire de calmer les chiens...sacrilège !!!
le lendemain, S m'ignore de nouveau. a croire que la journée de la veille, je l'ai rêvée...ben non, j'ai pas rêvé, le gateau breton qu'elle m'a fait acheter hier est au frigo. ce gateau, elle l'a trouvé excellent hier...c'est moi et les chiens qui l'on mangé...elle n'en a jamais voulu...
le soir, je me fache, je demande une explication...elle ne me réponds pas, ne me regarde pas...j'en suis malade...que se passe t'il ?
je laisse passer deux jours...elle passe son temps devant la tv ou assise a la table du salon, le regard dans le vide...je monte dans la chambre de L, coller du papier peint...elle monte me voir...je lui demande, de nouveau, ce qui ne va pas. elle me réponds : "je crois que je ne t'aime plus..."
j'ai l'impression de me vider a l'intérieur, tout s'écroule, tout les projets...l'enfant...l'enfant !!!
j'ai le réflexe de lui dire: "mais l'enfant ? t'imagines ? tu réalises ? il faut arrêter! il faut avorter !"
elle me réponds :"oui, j'y pense, c'est mieux". j'essaie de la raisonner, elle descend...
comme un automate, je prends ma voiture, je roule, je réalise que j'hurle que j'appelle ma mére...je me reprends...je ne vois presque plus la route tellement je pleure...j'arrive a la ferme de mes parents qui ne sont pas là (en vacances...), je vais m'assoir derrière la maison pour pleurer, pleurer, pleurer...je n'ai plus de larmes au bout d'un moment, je réfléchis...je décide d'aller voir ses amis pour discuter, pour voir s'ils savent quelque chose et dans l'espoir qu'ils la raisonne...ils ne sont pas là. je rentre a la maison. sur la route, je croise S et son fils, en voiture. apparement, elle va chez ses amis...
a la maison, j'attends, hébété...S arrive avec L. le gamin monte dans sa chambre...
je reparle de l'avortement. elle me dit qu'elle n'est plus daccord, qu'elle veut garder l'enfant malgré que nous deux, ça soit fini. c'est là que je me suis dit qu'elle m'avait baisé la gueule, que cet enfant, elle l'avait toujours voulue seule...je lui ai demandé de faire un papier signé ou elle disait qu'elle faisait le choix d'elever cet enfant seule car, pour moi, c'était clair, j'avais servi a l'insémination. S est daccord, elle me dit qu'elle signera tout ce que je veux...elle repart avec son fils...je suis tout seul...je vais faire une connerie...je sors...je marche...je marche...
j'échoue chez une copine...je lui raconte tout...elle comprend, me dit que, peut être S s'est sentie dépasser par les évènements...elle m'écoute...on discute...je vrepars vers 23 heures, un peu remonté...je suis rentré...S et L ne sont pas rentrés...je n'ai pas dormi de la nuit...j'ai écrit une lettre a ce bébé, lui expliquant pourquoi son père ne serait pas prés de lui...j'ai mal...je chiale...je vais mourrir...