les supers amis
S n'a pas beaucoup d'amis, cela ne fais pas longtemps quelle est dans la région...grace a son grand pouvoir de séduction, elle commence a élargir son cercle de connaissances...
S.A, la grande copine rencontrée a la garderie. S a bien fait de me prévenir la premiére fois que nous avons été chez elle, j'ai halluciné, je ne suis pas maniaque, loin de là, mais là, j'avoue ne jamais avoir vu ça...tu sais pas quelle est la couleur du sol la dedans ! des chiens miteux viennent se frotter a toi, il y a des piles de vieux magasines partout. et l'odeur, hein? l'odeur est indéfinnissabe : odeur de shit, de bouffe, de crasse. de la vaisselle crade pas possiblee déborde de l'évier encore plus crade que la vaisselle. déjà dehors, j'aurais du me douter, il y a de tout, sous la veranda : des vieilles fringues des trucs en métal, des sacs...le délire...les volets de la piéces principale, le salon, sont fermés toute l'année, normal, il manque la moité des carreaux aux fenêtres...on sent l'air passer l'hiver...
certes, ils sont sympa...des gens cool qui n'ont pas trop de tunes mais qui essaient de s'en sortir. Quand les fins de mois sont difficiles, ils taxent des tunes a S qui avance sans broncher ou qui donnne de la bouffe quand, elle aussi n'a plus de tunes. ils rendent la tune quand la paie tombe. enfin, a S, ils la rendent, il semblerait qu'un copain en soit pour 600 euros (j'ai bien fais de pas leur en préter) intérieurement, je ne comprends pas que S avance de la une comme ça, elle qui, quelquefois est obligée de réclamer une avance sur salaire parce que les fins de mois sont difficiles...(ça, je ne juge pas, c'est son blème...pour l'instant). Ils sont quand même limites cas sociaux avecs leurs trois filles. Avec S, consciente de la crasse de leur intérieur, on a frémi plus d'une fois a l'idée, qu'un jour, les services sociaux débarquent la dedans. c'est clair, ils se feraient retirer leurs gamins aussitot. c'est pas insalubre, c'est dégueulasse...étonnant qu'ils ne chopent pas de maladies...je vous jure, j'ai vu des cloaques, dans certaines fermes de la région, mais là...
ils sont sympas mais ils se fument pétards sur pétards. j'ai rien contre, j'ai pratiqué a une époque mais ce qui me dérange c'est qu'ils fassent ça devant leurs gosses...y'a pas d'apéro, c'est un coup de rouge a toute heure de la journée...ça situe quand même...on va dire que l'ambiance est exotique...je suis ouvert a tout, mais bon...surtout que c'est la nourrice attitrée du fils de S . pas étonnant que quelquefois, le gamin renaude a venir...
j'accroche bien avec lui, l'es sympa même s'il me donne l'impression d'avoir des trous dans la cervelle. j'vous jure, quand il parle, on dirait doc gyneco en plus lent. ça m'éclate. j'aime bien ce type tout de même car, malgré tout, il fait preuve d'un certain bon sens, surtout a l'égard du fils de S. ce type m'a sorti, une fois que c'était bien pour L, le fils de S, que je sois là car "ce gamin manipule sa mère". quand il m'a dit ça, il est monté dans mon estime. je lui ai répondu que j'étais tout a fait conscient du problème et que j'allais essayer de faire évoluer les choses...(des fois, je suis pas dans la realité, sans doutes les effluves de chichon)
Elle, j'aime moins...elle a de grosses théories philosophiques post soixante huitardes a la mord moi le noeud, elle me semble entretenir une relation étrange par rapport a ses filles qu'elles couve comme une louve...en fin de compte, son intérieur est comme un cocon...j'avais une autre image du cocon...ouais, un cocon, en l'état...elle aussi critique la façon dont S élève son fils. elle dit ça dans le dos de S. elle sait pertinement (elle me l'a dit) que si elle en parle, Samira se fachera. là, j'ai pas pu m'empêcher de penser "S se fachera et n'avancera plus de tunes"
elle s'est permise de dire a S, a la fin du mois d'aout, la premiére fois que S a désiré se séparer de mois alors qu'elle était enceinte que ce n'était pas grave, que sa mère avait élevé cinq gosses toute seule...
c'est ça connasse, t'as raison, l'époque est différente. merde ! si c'est pas de l'inconscience de dire un truc pareil